S'entraîner partout : L'équipement nomade pour une préparation physique autonome
ENTRAINEMENT
Valentin
4/21/20254 min read


1. Pourquoi l’autonomie en préparation physique est essentielle
Lorsqu’on ne peut pas compter sur un accès régulier à une salle de sport ou à un endroit où s'entrainer, développer son autonomie devient indispensable. C’est particulièrement vrai pour tous ceux qui, comme moi dans l’armée, vivent entre missions, déplacements et imprévus. L’autonomie en préparation physique, c’est la capacité à s’entraîner n’importe où, n’importe quand, avec ou sans matériel.
Dans mon parcours militaire, cette autonomie n’a jamais été un obstacle, bien au contraire. Elle m’a permis de rester au top de ma condition physique, peu importe le contexte. Que ce soit en camp d’entraînement, en opération ou en pleine jungle amazonienne, je trouvais toujours un moyen de m'entraîner. Je n’attendais pas les conditions parfaites : je les créais avec ce que j'avais sous la main.
Très tôt, j’ai compris que l’efficacité d’un entraînement ne dépendait pas de l’endroit ni du matériel, mais de la méthode. J’ai souvent utilisé des bandes élastiques ou du matériel fait maison. Et pourtant, ces séances "sans rien" étaient souvent plus dures que bien des entraînements en salle. Chaque fois que je faisais tester mes séances à des camarades, ils étaient surpris : “C’est beaucoup plus intense que ça en a l’air !”
Apprendre à s’entraîner sans équipement, à concevoir ses propres séances, à s’adapter à l’environnement : tout cela forge un mental solide et une constance dans l’effort. Être autonome dans sa préparation physique, c’est ne plus jamais dépendre d’un lieu, d’un horaire ou d’un abonnement pour progresser.
2. Le bon matériel : léger, simple, efficace
Quand on est souvent en déplacement, avoir son propre matériel de préparation physique change tout. Encore faut-il choisir les bons outils : ceux qui ne prennent pas de place, qui sont fiables, et surtout qui permettent de s’entraîner sérieusement, où que l’on soit.
Personnellement, j’ai toujours eu avec moi un TRX, des bandes élastiques et parfois des anneaux de gymnastique. Si le déplacement se faisait en véhicule, je glissais une kettlebell dans le coffre – indestructible et ultra-polyvalente. En avion, je me limitais au strict minimum : sangles et élastiques. C’est un kit qui ne prend presque pas de place, mais qui permet de travailler la force, l’endurance musculaire, la mobilité et même l’explosivité.
Sur le terrain, quand on n’avait rien, on fabriquait. Des barres de traction improvisées entre deux poteaux, des barres parallèles, ou même une corde à grimper tendue entre deux arbres. Avec un peu d’imagination et l’envie de s'entraîner, on peut tout créer.
Je choisis toujours du matériel rustique : quelque chose que je peux malmener sans l’abîmer. Les sangles de TRX tiennent dans le temps. Les bandes élastiques demandent un peu plus de soin, mais elles offrent une vraie variété dans les mouvements. Et la kettlebell… une fois que tu sais t’en servir, c’est un vrai couteau suisse de l’entraînement.


3. Autonomie, discipline et régularité : la vraie force du minimalisme
Ce que j’ai gagné avec cette approche, ce n’est pas seulement un corps en forme. C’est une autonomie totale. Je ne me demande jamais “est-ce que je vais pouvoir m’entraîner aujourd’hui ?”, parce que je sais que j’en suis capable, peu importe où je me trouve, peu importe les conditions. Cette certitude change tout.
Il y a une citation de chez StrongFirst que je trouve parfaite pour résumer cet état d’esprit :
“In case civilisation is temporary.”
Autrement dit : sois prêt, même quand tout le reste ne l’est pas. C’est exactement ça, l’essence de la préparation physique autonome. Savoir que tu peux maintenir – voire améliorer – ton niveau, même en pleine jungle, en mission, ou dans une chambre d’hôtel minuscule. Tu n’attends pas les conditions idéales, tu les crées. Et c’est ce qui t’amène à une discipline solide, sans excuses ni interruptions.
Pendant que certains laissent leur niveau chuter en déplacement et doivent tout recommencer à zéro une fois rentrés, moi, je ne m’arrête jamais. Cette régularité me suit partout. Elle ne repose pas sur un environnement, un coach ou un horaire. Elle repose sur moi, et uniquement sur moi.
C’est là toute la force de ce système. Il ne t’entraîne pas seulement physiquement. Il te forge mentalement. Il t’apprend à avancer quoi qu’il arrive, à rester efficace quand les autres décrochent. C’est être l’outil qu’on garde quand tout le reste casse : simple, rustique, fiable, et toujours prêt à l’action, quelle que soit la situation.
🪓Si toi aussi tu veux devenir l'outil qu'on garde quand tout le reste casse :