S’entraîner partout avec un seul outil : pourquoi j’emporte toujours mon TRX
Valentin
5/5/20253 min read


S’entraîner partout avec un seul outil : pourquoi j’emporte toujours mon TRX
Dans une vie faite de déplacements, de missions et d’imprévus, avoir un outil fiable, compact et polyvalent peut tout changer. Mon choix depuis plus de 10 ans : le TRX. Il m’a suivi dans des camps militaires, des forêts, des bases isolées — et m’a permis de rester en forme, sans jamais dépendre d’une salle. Voici pourquoi c’est l’élément central de ma préparation physique nomade.
1. Facilité de transport : l’outil minimaliste par excellence
J’ai découvert le TRX à l’époque où j’étais encore en gendarmerie, grâce aux méthodes de Christophe Carrio. Ce qui m’a marqué, c’est la simplicité et l’efficacité du système : un outil que tu peux bazarder dans n’importe quel sac, qui ne pèse rien, ne prend aucune place, et te permet pourtant de faire une séance complète, de qualité.
Quand on est en déplacement, le temps et l’énergie sont des ressources précieuses. Le TRX s’installe en deux minutes, se règle sans prise de tête, et te permet de gommer la flemme liée à la logistique de l’entraînement. Il m’a permis de m’entraîner dans des camps militaires fermés, là où il n’y a ni structure, ni autorisation de sortir, ni équipement. Et si je devais partir avec un seul outil… ce serait celui-là, sans hésiter.
2. Solidité et adaptabilité : le TRX s’utilise partout, sans compromis
Le TRX, je l’ai accroché à tout : charpente, container, camion, arbre. Il a traversé les années, les conditions extrêmes, les climats… sans jamais faillir. C’est toujours le même modèle que j’utilise depuis plus de dix ans. Rien n’a bougé.
Ce qui est impressionnant, c’est à quel point il est facile de trouver un point d’ancrage. Même dans la rue, tu fais 50 mètres et tu trouves forcément un poteau, une grille, un portail. Je n’ai jamais eu à bricoler quoi que ce soit. Et ce qui plaît souvent à mes camarades quand ils testent, ce sont les exercices pour les ischios ou la chaine postérieure, qui sont bien plus exigeants qu’ils ne le paraissent.
Grâce à cette fiabilité, je sais que même loin de chez moi, mes séances ne seront jamais compromises. Je peux programmer mon entraînement sans stress, avec la certitude de pouvoir m’adapter.
3. Un catalyseur pour l’entraînement au poids de corps — surtout pour la chaîne postérieure
Ce que le TRX débloque surtout, c’est le travail de la chaîne postérieure, souvent difficile sans matériel. Il me permet de varier les tirages, de faire des tractions délestées ou à un bras, et surtout des legs curls en suspension — l’un des meilleurs exercices ischio sans machine.
C’est un outil que j’intègre dans mes cycles avec kettlebell, bandes élastiques ou poids de corps, en fonction des conditions. Il s’adapte à moi, pas l’inverse.
Beaucoup le sous-estiment car ils le réduisent à quelques exercices "fitness". Mais bien utilisé, le TRX développe la force, la stabilité et l’intelligence corporelle. Il m’a même aidé à progresser en tractions à un bras, sans en faire directement — preuve que la progression vient aussi de la qualité, pas seulement de la charge.
4. Préparation fonctionnelle : exploiter tous les plans de mouvement
Le TRX est un excellent outil pour intégrer des mouvements fonctionnels, surtout dans le plan transverse, souvent négligé. Je l’utilise pour des gainages en rotation, anti-rotation, ou des transitions dynamiques mêlant tirage, pivot et stabilisation.
Dans la réalité, on ne bouge pas en ligne droite. En combat, en sport, ou en opération, on est constamment désaxé. Le TRX renforce ce que j’appelle le gainage fonctionnel — celui qui te maintient efficace quand tout autour de toi est instable.
Comme tout bon entraînement au poids de corps, il développe aussi une vraie conscience corporelle. Il te pousse à t’engager, à ressentir, à t’équilibrer.
Et c’est là que le TRX prend toute sa place :
👉 Ce n’est pas l’outil parfait. C’est l’outil le plus pratique.
Conclusion : le TRX, outil rustique pour préparation sans faille
Le TRX incarne exactement ce que je recherche dans mon matériel : rustique, efficace, prêt à l’emploi, éprouvé par le terrain. Il ne remplace pas tout. Mais il permet de ne jamais arrêter, de ne jamais se trouver d’excuse, de rester prêt.
Et dans une logique de préparation physique nomade, c’est peut-être ce qui compte le plus.
Si toi aussi tu veux apprendre comment t'entrainer partout et dans toutes les conditions ➡